Se sentir vivre…

Pour résumer la navigation de plaisance, les Britanniques ont une formule efficace : prendre une douche froide tout habillé en déchirant des billets de banque… C’est une question qui m’a souvent effleuré en rentrant d’une navigation hivernale : mais pourquoi je m’inflige cela ? Pourquoi ne suis-je pas resté calé dans un canapé face à la télé, là où sont tous les gens raisonnables ? J’avais eu froid. J’étais trempé. Je m’étais fait mal aux mains. J’avais souvent lutté contre l’approche d’un mal de mer avec ma recette habituelle : une petite sieste roulé en boule dans une bannette sous deux épaisseurs de vestes de quart (sèches)… Pas glorieux, mais efficace. Alors pourquoi ? Pourquoi ne pas réserver la voile à l’été, par force 2 sur une mer calme et un soleil de plomb ? Quelques minutes après avoir amarré le bateau, calé dans le carré avec un bon café ou au bistrot une bière à la main, même avec une pluie battante m’attendant dehors, la question avait disparu. Les doutes aussi. Ne restait que le souvenir des surfs au portant, du soleil se levant sur la mer pendant le dernier quart de nuit, du chocolat chaud forcément délicieux savouré assis dans le cockpit en regardant le sillage net et pur, de l’excitation quand les dauphins étaient venus jouer avec l’étrave, des fous rires avec les autres équipiers, du plaisir d’approcher le port à peu près à l’heure prévue… D’un formidable sentiment d’être bien en vie, et d’aimer cela. Alors, quand j’ai vu cette photo, prise à bord de Team Malizia pendant l’Ocean Race, la course autour du monde en équipage, j’ai aimé son dynamisme et l’impression que, même sous une pluie d’embruns qui la détrempe, l’équipière s’amuse, sourit. Et je l’ai enviée…

Christophe Agnus

Photo Antoine Auriol / Team Malizia


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Quand les mots disent tout

Je ne connais pas de marins qui souhaitent la rencontrer, mais tous savent que cela va arriver. Ils choisissent d’aller en mer au risque de la croiser. La tempête. En mars 2013, les pêcheurs du Alf (photo), basés aux Sables-d’Olonne, durent faire appel à la Royal Navy afin d’évacuer par hélicoptère un marin blessé. Pour essayer de comprendre ce qu’ils ont vécu, je vous livre quelques lignes d’un homme qui sait de quoi il parle, un grand capitaine de cargo devenu ensuite écrivain, Joseph Conrad : « Ils tinrent ferme. Un accès de furie ; l’assaut du vent plein de malice immobilisa littéralement le navire ; durant un instant de suspens terrible, celui-ci ne participa plus que par un dodelinement léger, rapide, pareil à celui d’un berceau, à la fougue de l’atmosphère, à la bourrasque qui passait outre, issue du sein ténébreux des enfers. (…) Un débris de cet écoulement, simple éclaboussure, les enveloppa de la tête aux pieds, remplissant de saumure leurs oreilles, leur bouche et leurs narines. Cela rompit leurs genoux, disloqua leurs bras, souleva leur menton dans un bouillon rapide ; lorsqu’ils ouvrirent les yeux ils purent voir un amoncellement d’écume jeté deçà delà parmi ce qui semblait la ruine du navire. (…) A travers l’obscurité, les lames semblaient de toutes parts se ruer pour le repousser à sa perte. Dans leur acharnement on sentait de la haine, de la férocité dans leurs coups. On eût dit une créature vivante en proie à une foule enragée, victime offerte, brutalisée, bousculée, culbutée, roulée à terre et piétinée. » On dit souvent qu’une image vaut mille mots. Ici, il n’y en a que 171, et je les trouve plus forts encore que la photo.

Christophe Agnus

Photo Royal Navy/MOD


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La Lune et le robot sous-marin

Quand on veut explorer la Lune en allant sous l’eau, on doit pousser son idée poétique jusqu’au bout en y envoyant un humanoïde. Enfin, pour être plus précis, un robot humanoïde. C’est ce qui a été fait à l’automne 2015, au large de Toulon, par des archéologues sous-marins français de la DRASSM (département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) et une équipe du Stanford Robotics Laboratory dirigée par le professeur Oussama Khatib. C’était une première, et cela ne vous étonnera pas. Mais peut-être est-il temps de préciser ici que la Lune était un vaisseau de la Marine de guerre de Louis XIII, coulé en 1664, et qu’il méritait une visite hors du commun. Avec deux bras, une tête, un corps mais pas de jambes, Ocean One K (de son petit nom) peut presque donner l’illusion sous l’eau d’un humain. Sauf qu’il y est beaucoup plus performant : les 90 mètres de profondeur où repose la Lune étaient une promenade de santé. Comme les 68 mètres de l’avion qu’il visite sur la photo. Le « K » de son nom signifie : 1000 mètres. La profondeur qu’il est censé pouvoir atteindre, relié à la surface par un câble lui fournissant l’énergie et permettant aussi de le contrôler. Equipé de « mains » haptiques capables de ressentir la résistance d’un objet, il peut ramasser une assiette sans la casser : l’assistant idéal pour explorer des épaves hors d’atteinte des plongeurs. En 2022, il a plongé jusqu’à 852 mètres, et si l’université de Stanford le voit encore comme une plateforme expérimentale, que les archéologues rêvent, grâce à lui, à de nouvelles explorations, d’autres, dont les marines militaires, imaginent déjà d’autres usages pour un tel robot… 

Christophe Agnus

Photo Photo Frédéric Osada/Drassm/Stanford


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Madame de la mer

La jeune garde de la voile française ignore souvent son nom. A tort. Virginie Hériot est morte en 1932, dans la cabine de la goélette sur laquelle elle naviguait dix mois par an, victime d’une syncope au moment de franchir la ligne d’arrivée des régates d’Arcachon. Conséquence sans doute d’une blessure provoquée par un choc violent lors d’une tempête en Méditerranée, quelques mois plus tôt. Son équipage de marins bretons, qu’elle adorait, n’avait pu empêcher l’accident, eux qui admiraient celle qui ne quittait jamais le pont quand la tempête grondait. La riche héritière de 42 ans eu des quasi-obsèques nationales : chevalier de la Légion d’Honneur (ce qui n’était pas rien à l’époque…), quartier-maître d’honneur de la Marine Nationale, elle était surnommée la «dame de la mer» ou «l’ambassadrice de la mer ». Et pas pour rien : 5 ans plus tôt, elle avait remporté ce qui était alors le championnat du monde de course au large ; et l’année suivante, la médaille d’or aux Jeux olympiques, à Amsterdam. Précision importante : à chaque fois, elle était la seule femme skipper de la compétition. La filleule du célèbre commandant Charcot, amie du navigateur Alain Gerbault, avait aussi offert une flotte de petits voiliers d’entraînement à l’école Navale pour former les futurs officiers à la navigation à voile. Mais celle qui souhaitait être immergée après sa mort au large de Brest avait été inhumée dans le parc du château familial, en région parisienne. Décision de sa propre mère, que le chagrin bouleversait. Il fallut attendre 1948, après le décès de cette dernière, pour que le fils de Virginie Hériot réponde enfin au désir de la grande dame, désormais en mer pour l’éternité. 

Christophe Agnus

Photo Collections du Yacht Club de France

Le dernier livre de Virginie Hériot est à découvrir ici: https://nautilus-editions.com/produit/sur-mer-par-virginie-heriot/

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La fille des glaces

C’était il y a quatre ans. Un père et une fille larguaient les amarres d’un port breton pour faire cap au nord-ouest. Leur but : l’Alaska, à la voile, par le nord du Canada. Le fameux « passage du nord-ouest », que personne n’a jamais franchi à la seule force du vent. Leur bateau n’était pas un baroudeur des mers en aluminium, mais un voilier de croisière de série en polyester d’à peine 11 mètres de long, tout juste renforcé à l’étrave. Précisions importantes : c’est la fille, et non le père, qui avait imaginé et organisé l’aventure, et cette jeune femme s’appelle Clara Dumard. Ce nom de famille, tous les passionnés de course au large le connaissent : Christian, le deuxième du bord donc, est un ancien coureur (navigateur et tacticien, avec des titres mondiaux et deux participations à la Coupe de l’America…), aujourd’hui l’un des routeurs les plus réputés du milieu. 

Si j’en parle aujourd’hui c’est qu’un film, Passagers des glaces, est né de leur tentative de passage du nord-ouest à la voile. Disponible gratuitement sur Internet, il est le beau récit d’une aventure familiale. D’une relation père-fille qui, déjà forte au début du voyage, prend une autre dimension au fil de la transmission des savoirs qu’impose un tel voyage, avec les tempêtes de l’Atlantique nord, le froid, la navigation en zig-zag dans les champs de glace et les pannes de générateur… Les images sont belles, l’émotion intacte. On les envie d’avoir osé. Alors, bien sûr, la glace les a empêchés, lors de leurs deux tentatives, de rejoindre l’Alaska, et ils n’ont pas réussi l’exploit. Mais le père et la fille ont prévu de repartir à l’été 2024. L’aventure continue.

Christophe Agnus

Photo Clara et Christian Dumard


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Le respect des gens de mer

Le 21 juillet 2019, les recherches menées sous la direction de la Marine Nationale permirent de retrouver le sous-marin Minerve, disparu le 27 janvier 1968 avec 52 hommes à bord. Six mois plus tard, le 1er février 2020, un navire océanographique américain de 68 mètres, le Pressure Drop, se positionnait au-dessus de l’épave, au large de Toulon. Son propriétaire, le Texan Victor Vescovo, avait appris que les familles des marins morts en service commandé souhaitaient y déposer une plaque, et sa proposition était simple : « J’ai un navire et un sous-marin capables de le faire. Je les mets à votre disposition ». Une offre répondant, pour ce commandant de réserve de l’US Navy, à un devoir de solidarité et de mémoire. C’est lui-même qui était aux manettes du submersible pour les deux plongées sur la zone du naufrage dont celle où, accompagné du fils du commandant de la Minerve, la plaque fut déposée par 2235 mètres de profondeur sur une partie importante de l’épave. Une fois l’opération réussie, l’explorateur américain positionna son Limiting Factor un peu en retrait et, à la surprise de son passager, sortit son téléphone portable. Non pour une photo souvenir mais pour ouvrir un fichier son qu’il avait préalablement enregistré : la Marseillaise, qui résonna dans l’habitacle a quelques mètres au-dessus de l’épave. Sur la plaque, désormais pour l’éternité au fond de la Méditerranée (et dont une copie a été déposée dans la chapelle de la base sous-marine de Toulon), on pouvait lire : «Marins de la Minerve, nous vous avons cherchés. Nous ne vous avons jamais oubliés. Vos Familles. Vos Frères d’Armes. Vos Amis». C’était il y a trois ans. Et la Minerve n’est pas oubliée.

Christophe Agnus

Surf, Ifremer, Cook et London…

Ce n’est pas un hasard si cette photo a été prise par un chercheur de l’Ifremer à Teahupoo (Tahiti). La formation d’une vague est un phénomène scientifiquement analysé et que l’on peut mettre en équation. Ce qui est impossible à modéliser en revanche, c’est la passion liée au surf. L’explorateur anglais James Cook, premier européen à Hawaï, l’avait déjà remarqué en 1778 quand il écrivait, après avoir vu un surfeur qu’il « ne pouvait s’empêcher de conclure que cet homme éprouvait le plus suprême des plaisirs alors qu’il était conduit si rapidement et si doucement par la mer ». Car on parle ici de bien plus qu’un sport : une tradition, une culture, voire une façon de voir la vie et le monde. Avec une forme de modestie obligatoire : si vous ne montrez pas de respect pour la vague, l’océan vous apprend vite à en avoir. Mais si vous savez où est votre place et apprenez la mer, la houle, la récompense dépasse le simple plaisir de la glisse. Et c’est Jack London qui l’écrit : « Là où il n’y avait auparavant que la grande désolation et le rugissement invincible, se trouve maintenant un homme, droit, de pleine stature, ne luttant pas frénétiquement dans ce mouvement sauvage, non pas enterré et écrasé et secoué par ces puissants monstres, mais se tenant au-dessus de tous, calme et superbe, posé sur le sommet vertigineux, les pieds enfouis dans l’écume tourbillonnante, la fumée saline qui monte jusqu’aux genoux, et tout le reste de lui à l’air libre et au soleil clignotant, et il vole dans les airs, il avance, il vole vite comme la vague sur laquelle il se tient. C’est un Mercure – un Mercure brun. Ses talons sont ailés, et en eux se trouve la rapidité de la mer ».

Christophe Agnus

Photo Olivier Dugornay (2022)/ Ifremer

L’Hermione retrouvera l’eau

L’Hermione devrait retrouver la mer et le large. Depuis septembre 2021, la frégate est en chantier après la découverte dans sa coque, à plusieurs endroits, de champignons à croissance lente pourrissant le chêne. Le doute a longtemps plané sur la possibilité de réparer les dégâts, et de remettre le voilier dans son milieu naturel. On sait désormais que les travaux devrait aller jusqu’au bout. Meme si tout n’est pas gagné, financièrement du moins. Car, contrairement aux apparences, le magnifique trois-mâts carrés est… un bateau neuf. Pas un monument historique. Et donc moins légitime pour les aides à la sauvegarde du patrimoine. Lancé en 2012, c’est une réplique du glorieux voilier de 1779, aujourd’hui entré dans la légende à cause de son rôle et ses combats pendant la guerre d’Indépendance américaine. Son commandant était le lieutenant de vaisseau Levassor de La Touche, comte de Tréville, futur Latouche-Treville que Napoléon considèrera plus tard comme son « meilleur amiral », et le seul à battre Nelson à deux reprises. Contrairement à ce que croient beaucoup, La Fayette n’est venu à bord que le temps d’une traversée de l’Atlantique, et un dîner. Toujours en invité, jamais aux commandes. L’Hermione n’est donc pas le « bateau de La Fayette », mais celui à bord duquel le « héros des deux mondes » a été transporté pour transmettre au général Georges Washington un message de soutien de la France aux insurgés américains. Cela suffit à entrer dans l’Histoire. Et à se réjouir de savoir que cette belle réplique pourra renaviguer.

Christophe Agnus


Photo © Francis Latreille / Association Hermione


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A la force des bras

C’est après-demain, le 4 janvier, que six jeunes femmes, originaires des Landes et du Pays Basque, vont s’élancer du Pérou pour rejoindre la Polynésie sur une planche de « prone paddleboard » dans le défi « Cap Optimist ». Huit mille kilomètres à se relayer chaque heure, en ramant avec les bras. Précisions : ces femmes ne se lancent pas à la légère. Certaines ont déjà traversé l’Atlantique ou franchi le Cap Horn, toutes ont relié Monaco à Athènes à la force de leurs bras. Cette fois, elles visent encore plus loin, encore plus fort. 

Évoquant les exploits en montagne, l’alpiniste Lionel Terray avait parlé des « conquérants de l’inutile ». C’était en 1961, une époque avec une seule chaîne de télévision et pas d’Internet. Aujourd’hui, à l’ère des réseaux sociaux, l’extraordinaire concurrence médiatique rend l’exploit indispensable pour intéresser le public. Pour de bonnes causes. Car le projet, sous l’égide de l’association Hope Team East, s’accomplira en parallèle de nombreuses actions humanitaires en faveur des enfants malades, ou même pour encourager le sport dans des écoles et des services pédiatriques hospitaliers. Les six sportives vont ramer en pensant à ceux que leur aventure va aider. Comme les concurrents de la route du Rhum dont les voiliers s’appelaient Prendre la mer, agir pour la forêtLa chaîne de l’espoir »Médecins du Monde ou Initiatives Cœur. Une tendance qui grandit. Tant mieux. Et quand des marins, des hommes et femmes de la mer, décident d’utiliser l’aventure maritime pour capter l’attention des autres humains vers des actions positives, on a envie de leur trouver un surnom pour les définir. «Conquérants de l’utile» peut-être ?

Christophe Agnus

Photo Jeremie Gabrien


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Un 26 décembre 1943…

Cette photo a été prise il y a exactement 79 ans, en fin d’après-midi, alors que le croiseur de bataille Scharnhorst est en train de sombrer, au large du Cap Nord (Norvège). Ce navire de 235 mètres de long était l’un des fleurons de la Kriegsmarine, et il a été coulé par les tirs et torpilles de trois croiseurs et deux cuirassés de la Royal Navy. Pourquoi en parler aujourd’hui ? Pour la date, bien sûr. Mais pas seulement.

Il y a d’abord la raison de la présence britannique dans ce coin de l’océan : si le grand bâtiment allemand s’est retrouvé face aux canons de Sa Majesté, c’est que ces derniers protégeaient un important convoi de 19 cargos chargés de nourriture et d’équipements en route vers Mourmansk. A l’époque, la Russie (soviétique), qui faisait partie des Alliés, recevait de l’aide massive venant de l’ouest. « L’Histoire ne se répète pas, elle bégaie » aurait dit Marx. Vu l’actualité, je ne peux dire si c’était Karl ou Groucho.

Il y a ensuite, et surtout, le bilan de ce combat. Sur les 1 968 hommes d’équipage du Scharnhorst, seuls 36 survivants seront repêchés dans les eaux glacées de l’Arctique. A bord des bâtiments britanniques, la victoire ne fut saluée par aucune célébration. Les marins anglais n’avaient que trop conscience du sort terrible de ces hommes, et de leur chance d’avoir échappé à un même destin. C’était la guerre, mais tous avaient navigué dans les mêmes eaux si difficiles, dangereuses, violentes même, où la survie d’un naufragé devant nager se comptait en minutes. Le respect existait même entre ennemis. Entre marins. Même s’ils avaient tous compris depuis longtemps que la mer n’était pas, et de loin, ce dont il fallait le plus se méfier.

Christophe Agnus

Photo Imperial War Museums

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