Fin ou début du monde?

Pour la rentrée de la photo de mer, je serai bref avec un petit échange sémantique à propos d’un des territoires les plus marins de notre pays: l’île d’Ouessant, dans le Finistère. Pourquoi Finistère alors que le nom breton est Penn Ar Bed, ou « tête du monde »?  La tête n’est pas la fin mais le début du monde. Comme l’est l’océan. Qui serait même LE monde, si on convient que 72% de la surface de notre globe est couverte d’eau…

J’aime cette photo prise par Ondine Morin (pêcheuse à la ligne à Ouessant) car elle montre bien à la fois l’emprise marine sur cette île posée à l’extrémité du continent européen, et la vaillance de cette terre de granit à lui résister, opposant une muraille aux assauts des vagues. L’un ne vit pas sans l’autre. L’un vit avec l’autre. Sans cette terre qui se dresse soudain toute droite, après une levée progressive des fonds, pas de vagues qui déferlent. Sans cette mer qui agresse et protège en même temps, pas de micro-climat sur cette île où les températures moyennes sont de 8,3° en janvier, 16,8 en août. Jamais vraiment froid, jamais vraiment chaud. Un rêve en période de dérèglement climatique…
J’espère que vous avez passez un bel été, peut-être même que certains d’entre vous sont allés à Ouessant.
En tous cas, la photo de mer est de retour, tous les lundis matins. 

Le site d’Ondine Morin: https://www.kalon-eusa.com/

 PS: N’hésitez pas à faire suivre la photo à vos amis! 
S’ils veulent s’abonner, c’est ici: « abonnez-vous » (et c’est toujours gratuit, évidemment…), car plus nous serons nombreux à aimer la mer, plus nous serons nombreux à la protéger.

PS2: il y a 4 nouveaux livres prêts à paraître aux éditions Nautilus… Tous parlent de mer… Je vous invite à les découvrir: www.nautilus.tf 

Sur Radio Occitannia

Invité lundi 1er février sur Radio Occitania par Christian Moretto. Très intéressante émission de deux heures, pour parler d’environnement, de mer, mais aussi de Reporters d’Espoirs. Je n’étais pas seul, avec une autre invitée, Lorena Saldarriaga, une agricultrice bio qui a créé la ferme du Petit scarabée, située à Seysses, à 25 km de Toulouse. On a aussi échangé au téléphone avec le député européen, également paysan en agroécologie en Charente, Benoît Biteau.

Pour écouter l’émission: https://soundcloud.com/user-920817809-912752811/passerelle-2021-02-01

Bateaux parle de « Au-delà des limites »

Au-delà des limites dans Bateaux

Le site « Bateaux.com », une des références en ligne sur le nautisme, a bien aimé « Au-delà des limites ».

« Précis, marins, fidèles, les auteurs nous transcrivent ces aventures avec beaucoup de soin et un joli style. Pour qui suit l’histoire de la plaisance de ces dernières décennies, la surprise ne sera sans doute pas au rendez-vous, mais le récit et si bien fait que l’on se prend à vivre ou revivre l’aventure avec le marin. »

et ils ajoutent:

« Clin d’oeil environnemental, les jeunes Éditions Nautilus qui éditent ce livre reversent 1% de leur chiffre d’affaires à la protection de l’environnement. À l’heure des cadeaux de Noël, non content de faire un heureux, vous participerez aussi à une bonne cause…« 


https://www.bateaux.com/article/35358/revivez-15-histoires-d-aventures-en-mer-extremes-mais-vraies

Rob Greenfield sur Télématin

Le 10 septembre, Télématin a parlé de Rob Greenfield, après qu’une journaliste l’a rencontré à Paris, début juillet. Un sujet sympa, pour un homme qui mérite qu’on s’intéresse à lui. Et en plus la présentation du livre: chouette! 😉

Conférence de Rob Greenfield à Paris le 4 juillet

Les mesures de confinement s’allégeant, l’auteur du « Drôle de voyage de Mister Green » sera en conférence à Paris samedi 4 juillet, à l’invitation de la fondation GoodPlanet.
Pour Rob Greenfield, ce sera la première intervention en public depuis des mois. Et la seule avant longtemps: il repart le 8 aux Etats-Unis, pour commencer à préparer son prochain projet.
Toutes les informations ici: https://www.goodplanet.org/fr/domaine/rencontre-rob-greenfield/

Le drôle de voyage est arrivé

Nous avons reçu les premiers exemplaires du « Drôle de voyage de Mister Green ». 600 exemplaires ont été livrés au bureau des éditions Nautilus, 3400 exemplaires devant être livrés chez le distributeur de Nautilus, Dilisco, dont les entrepôts sont des dans la Creuse. Précisons que le livre a été imprimé dans le Cher (mais à un prix raisonnable…).
Sauf changement de dernière minute, le livre devrait être disponible en librairie à partir du 29 mai.
Nos amis libraires ont souffert de la période de confinement, et il est important de les aider à reprendre leur activité.
Rob Greenfield, lui, est encore en France, sans doute jusqu’à mi-juin, date à laquelle il envisage d’aller en Italie, avant de rentrer aux Etats-Unis à l’issue de la validité de son visa de séjour en Europe, soit mi-juillet.
Bien sûr, le livre peut toujours être commandé directement sur ce site, en cliquant ici.

Bonne lecture!

Nautilus dans Ouest-France

Le quotidien Ouest-France, le plus grand quotidien de France (800 000 exemplaires!), a publié hier un article sur Nautilus. Très heureux de cela non seulement parce que l’on parle de Nautilus, mais aussi parce que Ouest-France est l’un des deux grands quotidiens de Bretagne, d’où nous sommes originaires. Et que les lecteurs de l’Ouest sont souvent des amoureux de la mer, de l’environnement et de l’exploration.
N’oublions pas que dans les voiliers des grandes explorations du XVème au XIXème siècle, la plupart des marins étaient bretons (presque tous, par exemple, avec La Pérouse). Et qu’il y a encore trente ans, 60% des marins de la Marine nationale française étaient bretons. Quant à l’environnement, si ce territoire ne montre pas tout le temps l’exemple (les cultures hors-sols dans des serres chauffées, l’élevage intensif de porc ou de volaille, certains armateurs de pêche industrielle…), on y trouve également un très grand nombre d’agriculteurs raisonnables ou bio, de nombreuses résidences en auto-suffisance (ou presque), ou des pêcheurs artisans très respectueux de la ressource et de leur environnement.
Merci à Philippe Guégan, le journaliste de Ouest-France.

Changement de programme…

Comme nous, vous étiez hier soir devant votre télévision pour savoir ce qui nous attendait…
On a compris: le confinement est prolongé jusqu’au 11 mai et les évènements avec du public ne pourront avoir lieu avant la mi-juillet. Autant dire que, pour nous, à Nautilus, cela change beaucoup de choses. En effet, nous devions faire un demi-tour de France avec Rob Greenfield, de Paris à Clermont-Ferrand en passant par Nantes, Périgueux, Cahors, Toulouse et Montpellier. Des réunions étaient prévues avec à chaque fois de 40 à 200 personnes. Que nous ne pourrons faire désormais.
De plus, la campagne Ulule se termine ce soir, et le livre est désormais disponible sur Nautilus pour une livraison par poste début mai, vu que le livre ne sera sans doute pas disponible en librairie avant la fin du mois de mai. En effet, notre distributeur vient de nous informer que, au vu des dernières annonces de confinement, il ne leur serait pas possible de respecter la date du 19 mai, qu’il nous avait annoncé il y a une semaine.

Donc changement de programme complet.
Nous travaillons aux prochains ouvrages des éditions. Deux seront terminés à la fin du mois, pour une sortie en octobre ou novembre prochain. Nous attaquerons ensuite l’édition des suivants, prévus aussi pour cette fin d’année.
Maintenant, si vous avez des idées de sujets ou d’auteurs, nous sommes à votre écoute! N’hésitez pas à vous écrire: https://nautilus-editions.com/contacts/

L’image que je mets ici a été diffusée en « photo de mer de la semaine » ce lundi à nos quelques 6 000 abonnés. C’est une photo prise lors du Tour de France à la Voile de 1987. Le bon temps des régates avec plein de monde… Si vous voulez recevoir une photo de mer tous les lundis matins, abonnez-vous (gratuitement) ici: https://nautilus-editions.com/la-photo-de-mer-de-la-semaine/

Confinement et édition

Lancer une maison d’édition alors que la France est en confinement est une expérience forte. Un peu comme la navigation dans la tempête sur un trois mâts passant le Cap Horn… Il faut apprendre changer ses plans et espérances sans avoir la moindre visibilité à court terme, et de grandes incertitudes à long terme.
Quand nous nous sommes lancés dans la traduction du livre de Rob Greenfield, mais aussi les 5 à 6 titres qui vont suivre à l’automne, nous avions travaillé sur la base de campagnes Ulule renforcées par des tournées en France pour présenter nos publications, et parfois l’auteur. Vous imaginez bien que nous n’avons plus aucune certitude sur la tournée de Rob fin mai…
Les premiers contacts avec les libraires avaient donné beaucoup d’espoirs, notre distributeur nous demandant d’imprimer 10 000 exemplaires du livre « Le drôle de voyage de Mister Green ». Le confinement est passé par là, avec la fermeture des libraires qui n’ont pu qu’annuler une bonne partie de leurs commandes: nous en avons imprimé 4000.

Pour la suite, il va nous falloir apprendre la patience. Nous savons qu’il faudra sans doute plusieurs années pour stabiliser la société d’édition, et c’est une belle aventure qui nous attend. Mais rien ne risque de se passer comme prévu. Une de nos plus grandes incertitudes est l’état de la librairie française après le confinement. Je pense à tous ces passionnés de livres qui tiennent boutique et qui, tous les jours, parlent des livres à leurs clients. Nous avons besoin d’eux. Absolument. Pas question de dépendre d’un Amazon pour défendre les petits éditeurs (d’ailleurs, si vous avez le choix et que vous ne pouvez pas vous rendre chez votre libraire, choisissez une plateforme en ligne suggérée par votre libraire, pas une multinationale américaine…). Le réseau de librairies en France est un joyau qu’il faut protéger, alors aidez les.
Pour le tour de France de Rob Greenfield, nous ne voulions pas vendre directement nos livres aux personnes venant aux évènements, mais travailler à chaque fois avec un libraire local. Il nous paraissait important, au-delà du bénéfice économique direct, de faire vivre l’écosystème du livre. Nous ne savons pas si cela pourra être possible, mais ce n’est que partie remise. Rob reviendra un jour en France (même s’il est toujours là: il dort dans notre chambre d’amis et dîne à notre table tous les soirs…) et ce tour se fera, de toute façon, un jour ou l’autre.
Pour Nautilus, il nous faut travailler et préparer les autres livres à paraître en 2020 et 2021. Nous avons de beaux projets. Car faire des livres est un métier merveilleux. Même au temps du coronavirus.

Le livre est à l’impression

« Le drôle de voyage de Mister Green » est à l’imprimerie. Le premier ouvrage en français de Rob Greenfield devrait être disponible en librairie à la mi-mai. Les pré-commandes, faites sur Ulule (https://fr.ulule.com/nautilus1), devraient être livrées début mai.

En avant-première, voici la couverture. Et pour tout dire, nous sommes très (très) contents de le publier.

Couverture du Drôle de voyage de Mister Green, éditions Nautilus
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