Cette photo aurait pu (dû) être celle du départ de la Transat en double Concarneau-Saint Barthélémy. Mais le comité de course a eu la sagesse de repousser le départ pour ne pas envoyer les concurrents vers deux grosses dépressions à négocier dans le Golfe de Gascogne, zone « casse-bateaux » par excellence. Alors il y a eu une sorte de prologue. Pour quand même offrir un spectacle nautique.
Et cette photo d’Alexis Courcoux me fait réaliser que les virements de bouées que j’ai connus sont devenus impossibles. Ou trop dangereux. Quand je disputais le Tour de France à la Voile, l’Edhec, le Spi Ouest-France ou les autres régates du calendrier (dans les années 80…), il nous est arrivé (rarement, mais c’est arrivé…) de devoir préparer les pare-battages pour éviter des chocs coque contre coque tant les voiliers viraient serrés, se frôlant. Aujourd’hui, il y a un nouvel élément qui rend cela… compliqué: les foils. Vous les voyez, ces appendices des deux côtés du bateau? L’époque change. Cela rend les bateaux plus rapides mais plus chers et sans doute plus fragiles. Je ne fais aucun jugement. Je constate.
Bonne semaine à tous.