Quand les photographes rendent justice…

Il y  a une sorte d’injustice dans la littérature maritime. Une disproportion étonnante. On trouve des milliers de textes qui parlent de la mer et des marins. Mais combien pour le monde sous-marin ? Pléthore de chefs d’œuvres pour évoquer les tempêtes, les pêcheurs, les cap-horniers ou les îles du sud. Combien sur les gorgones, les étoiles de mer, les coraux ou les méduses ? Les lettres se sont avant tout passionnées pour les quelques mètres au-dessus de la surface, là où l’humain s’épanche. Mais le reste ? Là où la nature se déploie ? Quand on pense que les fonds marins atteignent les 11 000 mètres, et que la profondeur moyenne des océans du globe ( soit 72% de notre planète…) est de 3 800 mètres, on peut parler d’injustice… Heureusement, il y a les photographes. Pour qui la mer est souvent un tout : dessous, dessus. Rares sont les palanquées de plongeurs sans appareils photo (notez le pluriel). Leurs images, comme celle d’Henri Eskenazi ci-dessus, montrent vraiment l’incroyable beauté et richesse des fonds car elles sont… en couleur. Ceux qui ont dépassé la surface savent que les couleurs disparaissent avec la profondeur. L’eau absorbe graduellement la lumière venant des différentes ondes lumineuses et fait perdre leur éclat aux couleurs. Le rouge disparaît le premier, dès 5 à 10 mètres,. Puis c’est l’orange, le jaune et enfin le vert. A partir de 50 mètres, le plongeur sans torche ne voit plus que du bleu et des variantes de noir et blanc… Alors merci aux photographes de rendre justice aux habitants des fonds marins. Il ne reste plus, maintenant, qu’à trouver plus d’auteurs pour les raconter.

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Photo Henri ESKENAZI, www.henrieskenazi.com

La belle essentielle

C’est une jolie fille ronde, appelée Emiliania Huxleyi, à qui nous devons dire merci. Une demoiselle à la fois discrète, invisible à l’œil nu, et spectaculaire, repérable de l’espace, quand elle fait sa belle. Sur la photo, elle nous fait une démonstration XXL tellement formidable que les scientifiques lui ont donné un nom : un bloom. C’est-à-dire une floraison printanière. J’avais oublié de préciser : Emiliania est un coccolithophores. Un phytoplancton carbonaté. Une micro-plante de la mer. Mais pas n’importe laquelle : mademoiselle est richement dotée, question génétique. Quand les chercheurs ont réussi à cartographier son génôme, ils ont découvert que ce minuscule organisme unicellulaire avait 30% de gênes en plus que l’être humain ! Et la jeune fille est aussi une reine de l’adaptation : si on la trouve partout, une Emiliana Huxleyi d’un océan ne partage que 70 à 80% de son ADN avec sa sœur d’un autre océan. Le reste ? De quoi s’adapter… Deux humains, eux, ont 99% en commun.

Et si on doit lui dire merci, c’est qu’elle capte du CO2 pour se fabriquer une carapace calcaire toute en rondeur. Quand Emiliana meurt, sa coquille se désagrège et tombe au fond des océans pour faire du sable. Mais on en trouve aussi, sans doute projetée dans l’air par des vagues ou des bulles de surfaces,… dans les nuages. Elle y servirait de structure sur laquelle la vapeur se condenserait pour former les gouttelettes à l’origine des mêmes nuages.

Alors merci Emiliana, petite coccolithophore des océans et de l’atmosphère. Merci pour le C02 capturé comme les jolis nuages pourvoyeur de pluie. Et merci de décorer les océans de tes blooms aux formes et tailles qui font rêver.

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Photo Nasa & Alison R. Taylor 

Terres australes mais françaises

Pour beaucoup de marins, la mer n’a d’importance que pour la Terre. Celle qui s’écrit avec une lettre majuscule. Celle que l’on guette pendant les nuits de veille, dont on espère la sécurité et le réconfort autant qu’on en craint les parages mortels. Même et peut-être surtout quand ce bout de solide est au bout du monde, là où on attend rien, là où les vents sont violents, l’eau glacée et Neptune en colère. Kerguelen est de ces lieux à la fois magiques et terribles où flotte le drapeau français. En découvrant cet archipel du sud Pacifique, en février 1772, le Breton Yves Joseph de Kerguelen, seigneur de Trémarec et orgueilleux menteur, croit qu’il tient la gloire et la fortune. Sans même poser le pied à terre, il revient à la cour en urgence pour décrire une nouvelle France riche en pâturages et forêts. Le roi, enthousiaste, le félicite et lui confie une nouvelle mission à laquelle il ne s’attendait pas : installer une colonie sur ces îles si bien décrites… Le retour de la seconde expédition ne sera pas à la hauteur de la première : Kerguelen, convaincu de multiples manquements, dont le mensonge, sera condamné à  six ans de forteresse et la radiation de l’état des officiers du roi.

Les scientifiques qui, aujourd’hui, travaillent à Kerguelen savent que les êtres humains ne peuvent pas s’y installer vraiment. Et encore moins y développer des cultures et y produire de quoi vivre. Les seuls êtres capables d’y résider confortablement à l’année sont les manchots et les phoques. Eux ont tout compris. Ils partent en mer chercher leur pitance et reviennent à terre pour la sécurité et le réconfort. De vrais marins.

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 Photo Etienne Pauthenet

De l’encre et des ancres

Il y a des lieux plus propices que d’autres à la lecture. Le cockpit d’un bateau, au large, quand un barreur veille pour vous à la sécurité et que le bruit de l’eau glissant contre la coque émet une chanson douce, fait partie des élus. Et il y a tant de choix possibles, tant de livres qui valent la peine d’être ouverts : les plus grands écrivains ont pioché dans l’alphabet pour traduire les émotions ressenties face à la mer. En 2003, l’ancien marin et ministre Jean-François Deniau eu la belle idée de créer, en partenariat avec la Marine Nationale, l’association des « Ecrivains de Marine ». Vingt auteurs francophones s’engageant notamment à « favoriser la propagation et la préservation de la culture et de l’héritage de la mer ». Quand les cap-horniers ont le privilège de porter un anneau d’or à une oreille, les écrivains de Marine accompagnent leur signature d’une petite ancre. L’encre et l’ancre, rien de plus normal pour conter l’océan, les bateaux et les Hommes.  

Dans quelques jours, à Concarneau, le salon du livre de mer célèbrera ceux qui ont besoin d’eau salée pour y plonger leur plume. Des hommes et des femmes pour qui l’horizon recule toujours et qui cherchent quand même à l’atteindre, avec des mots, et quelque soit l’état de la mer. Car quand celle-ci ne joue pas le jeu, quand elle s‘emporte, brinquebalant le marin au point d’empêcher l’écriture, et même la lecture, il reste toujours le rêve. Avec la musique des éléments : « La mer a le charme des choses qui ne se taisent pas la nuit » a écrit Marcel Proust, un autre écrivain fasciné par « cette grande pureté de la mer que n’ont pas les choses terrestres ».

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Photo Jola

La petite transat majuscule

C’est peut-être la course au large qui me fait le plus rêver. La plus grande des Transats. Sur le plus petit des voiliers : 6,50 mètres maximum. Une taille d’engin de plage pour affronter l’océan (en deux étapes), et donner à des géants la possiblité de se faire remarquer. Vous voulez des noms ? Loïck et Bruno Peyron, Jean-Luc Van Den Heede, Laurent Bourgnon, Isabelle Autissier, Michel Desjoyeaux, Ellen MacArthur, Roland Jourdain, Lionel Péan, Thomas Coville, Yannick Bestaven… Ils ont tous disputé la « Mini Transat ». Et parfois gagné.
Une course qui est aussi un laboratoire incroyable pour les architectes. En 1985, Yves Parlier s’alignait avec un mât en carbone. Six ans plus tard, c’est Michel Desjoyaux qui équipait son bateau d’un mât-aile et une quille pivotante. En 2011, David Raison se présente avec un proto inspiré des « scows » navigant sur les grands lacs américains : une étrave plate et spatulée (comme sur la photo, sur le « 979 » de Hugo Dhalenne). Une révolution qui lui permet non seulement de gagner, mais aussi de naviguer dans un meilleur confort, plus au sec. Puis il y aura les foils. Et les scows à foils…

C’est pourtant l’arrivée de l’épreuve de 1987 dont je garde un souvenir fort. Le premier à franchir la ligne de la deuxième étape (devant le proto du vainqueur final de la course, Gilles Chiori) était sur un voilier de série. Un Coco. Mais il avait osé ce à quoi personne n’avait même songé : alléger le bateau au maximum. L’intérieur était vide. Pas de couchette : il dormait sur les voiles de rechanges. Pas de cuisine : il mangeait des rations de survie. Il n’avait gardé d’un short et un tee-shirt et jeté le reste de ses vêtements par-dessus-bord. Et l’inconnu de 20 ans avait gagné la manche. Son nom : Laurent Bourgnon. Il deviendra une légende, remportant notamment la solitaire du Figaro et deux Route du Rhum, quatre fois champion du monde des skippers de course au large.

C’est peut-être cela, le plus grand cadeau de la Mini-Transat. Plus que des coureurs au large, elle fait naitre des marins. Des grands marins, sur des petits bateaux.

Photo Mini-Transat Eurochef 2021-Alexis Courcoux

Pour le plaisir de la plaisance

Si cette tourelle du Blavet pouvait parler, elle nous raconterait une bonne partie de l’histoire de la voile moderne. Elle évoquerait les voiliers de travail de la fin du 19ème siècle, l’apparition d’une plaisance élitiste au même moment puis l’arrivée du grand public après la seconde guerre mondiale et surtout à partir des années 60. Elle décrirait sa surprise à voir apparaître des multicoques, des mâts-aile et maintenant des foilers. Elle serait si bavarde… Mais elle ajouterait qu’il ne faut pas se limiter aux grandes courses au large, comme le Vendée Globe ou la Transat Jacques Vabre. Que la vraie force de la voile, ce sont les milliers de régates organisées en permanence un peu partout en France, en mer ou sur des plans d’eau intérieurs. Des compétitions mobilisant des milliers de bénévoles et encore plus d’amoureux de la navigation qui embarquent pour gagner parfois, pour le bonheur d’être en mer toujours.

Cette photo a été prise pendant le Morbihan Challenge, à la fin août. Cette épreuve propose, tous les ans, un parcours garanti sans moteur, avec des équipages mixtes, avec un beau principe de fair-play absolu (pas de règles de course…). Un retour salutaire à l’étymologie du mot « plaisance », trop souvent mis à mal par la définition anglaise du même mot : « prendre une douche froide tout habillé en déchirant des billets de banque… »  Les Français, croyants ou pas mais peut-être plus jouisseurs que les Britanniques et bénéficiant d’une meilleure météo, préfèrent souvent s’en tenir à ce que Bernard Moitessier écrivait : « Dieu a créé la mer et il l’a peinte en bleu pour qu’on soit bien dessus ».

+ https://www.morbihanchallenge.com/le-film

Photo Philippe Bussière

La chimère et le président

La mer est bonne fille.
Quand l’homme détruit les stocks de morues en mer du Nord, elle les recompose en une décennie.
Quand un pétrolier s’échoue sur ses côtes, elle nettoie les plages et les fonds avec ses vagues et ses bactéries.

Mais elle en a assez, la mer.

Elle est fatiguée de voir les humains s’intéresser à elle surtout pour l’exploiter. On lui prend déjà plus de poissons qu’elle peut en produire. Des forages viennent détruire ses fonds et salir ses eaux pour du pétrole ou du gaz.
Alors quand le plan d’investissement France 2030 parle d’investir « le champ des fonds marins, si riches de biodiversité à protéger », la mer pense: «enfin ! » Quand le président ajoute qu’il « ne parle pas d’exploitation, mais d’exploration », les océans sont en totale empathie.
Sauf que… le discours ne s’arrête pas là.
Deux phrases plus loin, il est question « d’accès à certains métaux rares »… Ceux, sans doute, qui pourraient tant servir pour fabriquer des smartphones. Et là, la mer ne sait plus si elle doit sourire ou pas. Si elle doit être heureuse d’être enfin explorée, étudiée, avec l’espoir d’être protégée, ou s’inquiéter que l’on cherche encore quelque chose d’autres à extraire industriellement de ses entrailles.

Elle pense à cet animal bizarre que l’on trouve à grande profondeur. Un poisson cartilagineux aux dents soudées en plaques qui résume, par son nom, cette volonté de protéger et d’exploiter « en même temps », symbolisée par le discours présidentiel : une chimère (photo). Un mot qui, pour le Larousse, signifie aussi « projet séduisant, mais irréalisable ; idée vaine qui n’est que le produit de l’imagination ; illusion ».


Photo NOAA Ocean Explorer: NOAA Ship Okeanos Explorer: INDEX 2010 “I

La vraie nouvelle frontière

En 1979, des scientifiques américains sont à bord de l’Alvin, un sous-marin de poche appartenant à l’US Navy mais opéré par un grand laboratoire de recherche océanographique, le Woods Hole Oceanographic Institute. Ils plongent 2,5 kilomètres sous la surface de l’océan Atlantique pour étudier des structures minérales ressemblant à des termitières et d’où s’écoulent des fluides chargés en minéraux, souffre et gaz divers, découvertes deux ans auparavant. Arrivés au fond, l’un des scientifiques interroge la surface  : 

– « Si je ne me trompe pas, normalement dans un tel environnement, la vie est impossible ? » 

– « Oui, c’est impossible… »  

-«  Eh bien, il y a plein de vie ici… »

C’était le début d’une formidable aventure scientifique autour de ces « fumeurs noirs » abritant une vie sous-marine très riche comme sur cette photo prise par 2300 mètres de fond. Plus de 400 espèces de vertébrés et d’invertébrés ont été recensées dans ce milieu où on croyait toute vie impossible. Une découverte majeure.

Et ce n’est pas fini car nous connaissons très peu (et mal) les océans. Pour comprendre la difficulté à laquelle font face les scientifiques, imaginez l’océan comme une forêt couvrant 70,8% de la planète avec des arbres culminant, en moyenne, à 3 682 mètres, de la vie sur toutes les branches, et que l’on explore avec une simple loupe : des millions d’espèces -entre 1 et 10 millions d’après les chercheurs… – sont encore inconnues. 

Malheureusement, l’océan, où est née la vie sur Terre, dont nous dépendons pour notre oxygène et notre nourriture, qui absorbe 30% du CO2 émis par l’activité humaine, ne profite pas, et dans aucun pays, des mêmes moyens d’exploration et de recherche que l’espace… Ni de la même fascination des milliardaires qui dépensent des fortunes pour s’offrir le grand frisson spatial. Des moyens et de l’intelligence que l’on aimerait voir utiliser pour étudier le changement climatique et, bien sûr, les océans. Car c’est bien là, et pas sur Mars, qu’est notre avenir. «Les larmes de nos souverains ont le goût salé de la mer qu’ils ont ignorée », disait Richelieu. Quatre siècles après le Cardinal, rien n’a vraiment changé.

Photo Ifremer

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Retour vers le futur

Comment emporte-t-on en réparation un navire de guerre en train de couler ? Réponse : avec un autre bateau… L’image, inhabituelle, cache deux histoires distinctes. La première, c’est celle de la collision entre un navire de l’US Navy et un cargo libérien, au large de Singapour, en août 2017, dans laquelle dix militaires américains périrent. L’enquête montra que l’équipage du destroyer, qui commandait son bâtiment via des écrans tactiles – modernité oblige – avait perdu le contrôle suite à un problème informatique, dû à « un manque de supervision par la Navy, des procédures inadéquates et des défauts de formation ». La responsabilité du commandant sera écartée. Comme il a bien fallu réparer le navire, très endommagé, la « remorqueuse » est arrivée… Spectaculaire.

La seconde histoire est dans la leçon tirée par la marine américaine : ne plus faire confiance 100% à la technologie. Elle a décidé de rajouter des bonnes vieilles barres à roue sur tous ses navires, en plus des écrans et joysticks, et de remettre au goût du jour l’usage… du sextant. En cas de panne informatique majeure, ou de piratage des systèmes de navigation, a-t-elle estimé, les équipages actuels seraient bien en peine de savoir où ils sont précisément. Alors retour à cet outil, inventé vers 1730, qui permet de connaître sa latitude en mesurant la hauteur du soleil sur l’horizon à midi. En voile, aujourd’hui, seuls les marins de la Golden Globe Race, course autour du monde en solitaire remportée par Jean-Luc Van Den Heede en 2018, se positionnent au sextant. Une garantie : le hacker capable de pirater le soleil n’est pas encore né…
 

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Les héritiers de la société humaine

Sur la photo, un sauveteur passe une amarre pour le remorquage d’un bateau en détresse, au large du Cap d’Agde, lors d’une opération d’assistance de la SNSM. Cette magnifique institution, née de la fusion en 1967 de la Société centrale de sauvetage des naufragés et de la Société des hospitaliers sauveteurs bretons, est le plus grand armateur de France, avec 785 embarcations, du canot tous temps au petit pneumatique. Des milliers de bénévoles assurent ainsi la sécurité de ceux qui vont en mer, plaisanciers ou baigneurs. Des milliers de marins sacrifient des soirées, des week-ends, toute l’année, pour s’entrainer à sauver leur prochain. Des milliers d’hommes et de femmes à qui on ne dit pas souvent merci. Et une association à laquelle seulement 10% des plaisanciers pensent à faire un petit don, tous les ans.

La solidarité est pourtant l’une des valeurs fondamentales des gens de mer. On l’a vu encore avec le sauvetage de Kevin Escoffier par Jean Le Cam dans le Vendée Globe. On l’a vu tant de fois. Dans la course autour du monde en solitaire de 1996, l’anglais Pete Goss avait fait demi-tour, dans la tempête, pour sauver Raphaël Dinelli, en train de sombrer à plusieurs milliers de kilomètres au sud de l’Australie. Le britannique, pourtant sérieusement blessé au coude, mettra plusieurs fois son mât dans l’eau, risquera sa vie, et sauvera le français. Interrogé, il expliquera ne pas avoir hésité car sa décision avait été prise par des générations de marins avant lui : « Sur la mer, quand quelqu’un est en détresse, on va l’aider ». L’ancêtre de la SNSM, en 1825, s’appelait « Société humaine des naufrages ». C’était un joli nom, « société humaine ».

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Photo SNSM Cap d’Agde_Sauvetage_©Teddy Perrin

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