Nautilus dans Ouest-France

Le quotidien Ouest-France, le plus grand quotidien de France (800 000 exemplaires!), a publié hier un article sur Nautilus. Très heureux de cela non seulement parce que l’on parle de Nautilus, mais aussi parce que Ouest-France est l’un des deux grands quotidiens de Bretagne, d’où nous sommes originaires. Et que les lecteurs de l’Ouest sont souvent des amoureux de la mer, de l’environnement et de l’exploration.
N’oublions pas que dans les voiliers des grandes explorations du XVème au XIXème siècle, la plupart des marins étaient bretons (presque tous, par exemple, avec La Pérouse). Et qu’il y a encore trente ans, 60% des marins de la Marine nationale française étaient bretons. Quant à l’environnement, si ce territoire ne montre pas tout le temps l’exemple (les cultures hors-sols dans des serres chauffées, l’élevage intensif de porc ou de volaille, certains armateurs de pêche industrielle…), on y trouve également un très grand nombre d’agriculteurs raisonnables ou bio, de nombreuses résidences en auto-suffisance (ou presque), ou des pêcheurs artisans très respectueux de la ressource et de leur environnement.
Merci à Philippe Guégan, le journaliste de Ouest-France.

Changement de programme…

Comme nous, vous étiez hier soir devant votre télévision pour savoir ce qui nous attendait…
On a compris: le confinement est prolongé jusqu’au 11 mai et les évènements avec du public ne pourront avoir lieu avant la mi-juillet. Autant dire que, pour nous, à Nautilus, cela change beaucoup de choses. En effet, nous devions faire un demi-tour de France avec Rob Greenfield, de Paris à Clermont-Ferrand en passant par Nantes, Périgueux, Cahors, Toulouse et Montpellier. Des réunions étaient prévues avec à chaque fois de 40 à 200 personnes. Que nous ne pourrons faire désormais.
De plus, la campagne Ulule se termine ce soir, et le livre est désormais disponible sur Nautilus pour une livraison par poste début mai, vu que le livre ne sera sans doute pas disponible en librairie avant la fin du mois de mai. En effet, notre distributeur vient de nous informer que, au vu des dernières annonces de confinement, il ne leur serait pas possible de respecter la date du 19 mai, qu’il nous avait annoncé il y a une semaine.

Donc changement de programme complet.
Nous travaillons aux prochains ouvrages des éditions. Deux seront terminés à la fin du mois, pour une sortie en octobre ou novembre prochain. Nous attaquerons ensuite l’édition des suivants, prévus aussi pour cette fin d’année.
Maintenant, si vous avez des idées de sujets ou d’auteurs, nous sommes à votre écoute! N’hésitez pas à vous écrire: https://nautilus-editions.com/contacts/

L’image que je mets ici a été diffusée en « photo de mer de la semaine » ce lundi à nos quelques 6 000 abonnés. C’est une photo prise lors du Tour de France à la Voile de 1987. Le bon temps des régates avec plein de monde… Si vous voulez recevoir une photo de mer tous les lundis matins, abonnez-vous (gratuitement) ici: https://nautilus-editions.com/la-photo-de-mer-de-la-semaine/

Confinement et édition

Lancer une maison d’édition alors que la France est en confinement est une expérience forte. Un peu comme la navigation dans la tempête sur un trois mâts passant le Cap Horn… Il faut apprendre changer ses plans et espérances sans avoir la moindre visibilité à court terme, et de grandes incertitudes à long terme.
Quand nous nous sommes lancés dans la traduction du livre de Rob Greenfield, mais aussi les 5 à 6 titres qui vont suivre à l’automne, nous avions travaillé sur la base de campagnes Ulule renforcées par des tournées en France pour présenter nos publications, et parfois l’auteur. Vous imaginez bien que nous n’avons plus aucune certitude sur la tournée de Rob fin mai…
Les premiers contacts avec les libraires avaient donné beaucoup d’espoirs, notre distributeur nous demandant d’imprimer 10 000 exemplaires du livre « Le drôle de voyage de Mister Green ». Le confinement est passé par là, avec la fermeture des libraires qui n’ont pu qu’annuler une bonne partie de leurs commandes: nous en avons imprimé 4000.

Pour la suite, il va nous falloir apprendre la patience. Nous savons qu’il faudra sans doute plusieurs années pour stabiliser la société d’édition, et c’est une belle aventure qui nous attend. Mais rien ne risque de se passer comme prévu. Une de nos plus grandes incertitudes est l’état de la librairie française après le confinement. Je pense à tous ces passionnés de livres qui tiennent boutique et qui, tous les jours, parlent des livres à leurs clients. Nous avons besoin d’eux. Absolument. Pas question de dépendre d’un Amazon pour défendre les petits éditeurs (d’ailleurs, si vous avez le choix et que vous ne pouvez pas vous rendre chez votre libraire, choisissez une plateforme en ligne suggérée par votre libraire, pas une multinationale américaine…). Le réseau de librairies en France est un joyau qu’il faut protéger, alors aidez les.
Pour le tour de France de Rob Greenfield, nous ne voulions pas vendre directement nos livres aux personnes venant aux évènements, mais travailler à chaque fois avec un libraire local. Il nous paraissait important, au-delà du bénéfice économique direct, de faire vivre l’écosystème du livre. Nous ne savons pas si cela pourra être possible, mais ce n’est que partie remise. Rob reviendra un jour en France (même s’il est toujours là: il dort dans notre chambre d’amis et dîne à notre table tous les soirs…) et ce tour se fera, de toute façon, un jour ou l’autre.
Pour Nautilus, il nous faut travailler et préparer les autres livres à paraître en 2020 et 2021. Nous avons de beaux projets. Car faire des livres est un métier merveilleux. Même au temps du coronavirus.

Le livre est à l’impression

« Le drôle de voyage de Mister Green » est à l’imprimerie. Le premier ouvrage en français de Rob Greenfield devrait être disponible en librairie à la mi-mai. Les pré-commandes, faites sur Ulule (https://fr.ulule.com/nautilus1), devraient être livrées début mai.

En avant-première, voici la couverture. Et pour tout dire, nous sommes très (très) contents de le publier.

Couverture du Drôle de voyage de Mister Green, éditions Nautilus

Question de perspective

En traduisant le libre de Rob greenfield, j’ai aimé particulièrement un paragraphe où il dit:
« Embrasser la vie, peu importe ce qu’elle envoie sur votre chemin. Embrasser la météo, qu’il pleuve ou fasse soleil. La pluie, la neige, le brouillard, les rayons de soleil, les nuages gris ou blancs éthérés ; tout cela est beau et a une raison d’exister sur cette Terre et pour nous, les humains qui l’habitons. (…) La vie est une question de perspectives. Changez votre perspective aujourd’hui et vous vivrez dans un nouveau monde demain. »

C’est ce je vais essayer de faire devant cette dramatique épidémie. Quand elle sera passée, elle laissera derrière elle des tragédies (les morts) et de l’espoir. Car elle aura montré au monde, aux humains, qu’on peut se passer d’aller tous les jours dans des magasins acheter la dernière nouveauté, que cela n’est pas très grave si Apple décale la sortie du dernier téléphone, qu’on peut faire appel à ses voisins pour partager des produits de première nécessité, qu’on peut rester chez soi à discuter avec sa famille, à partager de bons moments, plutôt que d’aller traîner dans un centre commercial, et qu’on peut aussi moins se déplacer, rester dans son quartier ou son village plutôt que prendre l’avion pour l’autre bout du pays ou du monde, que le télétravail, ça marche, que les visioconférences, ça marche, etc…

Bref, ce virus va, peut-être (un ami un jour m’a dit que j’étais un « indécrottable optimiste »…), apprendre au monde la modération. Cette modération indispensable pour baisser nos émissions de CO2 et espérer tenir un réchauffement climatique supportable pour les humains.

« Changez votre perspective aujourd’hui et vous vivrez dans un nouveau monde demain », écrit Rob Greenfield?
Si seulement cette pandémie, qui va faire baisser les émissions mondiales de CO2 avec une redoutable et redoutée efficacité, pouvait aussi nous ouvrir les portes d’un nouveau monde, un monde où nous ferions baisser volontairement les émissions de CO2, et non plus sous la contrainte d’une pandémie…

(je sais que l’image n’a rien à voir, mais elle est belle. Question de perspective…)

Des ajouts au livre de Rob Greenfield…

Le livre à paraître le 13 mai s’enrichit…
Vu que Rob Greenfield est bloqué avec nous, il a relu entièrement son livre pour apporter de petites corrections, des petits changements sur des passages qui ne lui plaisaient plus dans la version anglaise. Et nous lui avons proposé de faire une préface, pour commencer le livre. Ce qu’il a fait hier. Ce que vous voyez ici est une des pages de cette première version de préface, car il est encore en train de la re-travailler… Et il a encore d’autres idées d’ajouts dans le livre, qui s’enrichit ainsi au fur et à mesure et va apporter plus que la simple traduction de la version en anglais. Je vous garde la surprise…
Les fichiers devant être envoyés à l’imprimerie dans trois semaines, il nous reste du temps. D’autant que le confinement, lui, n’est pas terminé…
En attendant, j’ai demandé à Ulule si, comme ils le proposaient, on pouvait repousser de deux semaines la fin de la campagne de pré-commandes. On verra (il reste 5 jours sinon… c’est sur https://buff.ly/37Y2Zji).
Bon courage à tous!

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